Pour conclure, la tétraplégie est un handicap lourd a porter. Cet handicap est permanent si l'atteinte médullaire est trop importante ou si le patient n'est pas ou mal pris en charge. L'indépendance est souvent  précaire, voire impossible pour beaucoup de gestes essentiels. L'aide d'une personne est alors nécessaire dans les activités courantes comme dans les soins indispensables : problèmes urinaires et intestinaux, prévention des plaies (escarres) de la peau dûs à l'immobilité et à la non-perception de la douleur... Cependant, lorsque la moelle épinière n'est atteinte que par un hématome ou une poche de sang qui s'est formé lors du choc, avec un bon traitement, le tétraplégique peut retrouver de la motricité (Johann Culianez). Les sujets paraplégiques conservent, une fois la rééducation initiale terminée, une bonne autonomie, même en fauteuil roulant, car ils peuvent réaliser leurs transferts (passer du fauteuil à un lit, un siège de toilettes), conduire une voiture adaptée. Dans tous ces cas, l'entourage du patient est d'une aide précieuse. Tout le monde ne bénéficie peut-être pas comme Johann Culianez d'un mental de champion car le long chemin  vers le mieux-être est bien souvent parsemé d'embûches. Gageons que dans les années à venir, la tétraplégie deviendra un handicap moins lourd grâce aux progrès de la science.